Directeur de la protection judiciaire de la jeunesse
Avec Titulaire
Dernière mise à jour : 29/11/2023 15:40
Titulaire
Caroline NISAND
Depuis le : 29/07/2022
Contact
01 44 77 60 60
35 rue de la Gare 75019 Paris
Description du poste
La direction de la protection judiciaire de la jeunesse est chargée de l’ensemble des questions intéressant la justice des mineurs et de la concertation entre les institutions intervenant à ce titre. Avec les autres directions du ministère, elle conçoit les normes et le cadre d’organisation de la justice civile et pénale des mineurs et anime la politique de protection judiciaire de l’enfance et la politique de prise en charge des mineurs et jeunes majeurs sous main de Justice, notamment certains publics sensibles : mineurs détenus, non accompagnés. Sur le territoire, elle garantit une aide à la décision des magistrats et assure la prise en charge des mineurs ou jeunes majeurs sous main de Justice au sein de ses 224 établissements et services et de 998 établissements et services du secteur associatif qu’elle habilite et contrôle. En 2020, elle a suivi plus de 130 000 jeunes.
Elle assiste les préfets et les départements dans l’habilitation judiciaire et le contrôle des services de la protection de l’enfance. Elle s’appuie sur 9 directions interrégionales, 54 directions territoriales, plus de 9000 agents (éducateurs, psychologues, assistants sociaux, cadres et directeurs) et une école –l’ENPJJ- en charge de la formation initiale des agents de la PJJ et de la formation continue des professionnels de l’enfance en difficulté. Elle dispose d’un pôle de recherche et d’un pôle international. Les principaux enjeux auxquels doit répondre la directrice de la PJJ est la mise en œuvre du nouveau code de la justice pénale des mineurs, l’amélioration de l’évaluation, du suivi et de l’insertion des mineurs qui lui sont confiés, la coordination des acteurs judiciaires avec les autres intervenants de la protection de l’enfance, le recrutement, la formation et la fidélisation de professionnels dans un secteur en défaut d’attractivité.
Dans ce contexte de forte évolution, outre une parfaite connaissance des juridictions judiciaires et des politiques en faveur de la jeunesse, la directrice de la protection judiciaire de la jeunesse doit s’appuyer sur des compétences managériales fédératrices, de capacités à conduire le dialogue social et d’animation du réseau associatif qui œuvre pour la DPJJ.